Qu’est-ce que le viager et comment ça marche ?


Aujourd’hui, si vous désirez acheter ou vendre un bien immobilier, le viager peut être une des options à envisager. Que signifie-t-il en réalité et quel est son mode de fonctionnement ? On vous en dit davantage !

 

Qu’est-ce qu’un viager ?

Le viager fait partie des pratiques de vente immobilière couramment utilisées de nos jours. En effet, il s’agit du placement d’un patrimoine par un vendeur (crédirentier), à un acheteur (débirentier).

Celui-ci est basé sur un ensemble de lois juridiques conférant, selon les cas, la possibilité au vendeur d’occuper les lieux jusqu’à son décès. Ainsi, durant cette période, l’acquéreur devra verser une certaine somme d’argent encore appelée rente viagère à ce dernier. Pour plus d’informations, accédez à cette page !

Généralement, le montant à verser est constitué d’un bouquet, qui correspond à l’argent remis lors de la signature de l’acte de vente. De plus, une rente viagère est fixée pendant l’accord, ce qui concorde à la somme d’argent devant être payée périodiquement.

Il existe deux types de viager, à savoir :

  • le viager occupé pour lequel le vendeur cède son bien à l’acheteur, tout en continuant de l’occuper ;
  • le viager libre, donnant la possibilité au débirentier de jouir immédiatement de son bien après l’achat.

Néanmoins, notez que dans le cas du viager libre, la rente est à verser jusqu’à la mort du vendeur.

Le fonctionnement d’un viager

Dans le processus d’une vente viagère, il y a 03 principales entités qui sont impliquées. Il s’agit notamment du vendeur aussi appelé crédirentier, de l’acheteur ou débirentier, puis du notaire qui contrôle et valide l’opération. De plus amples informations vous sont données sur ce site officiel .

Plus précisément, avant la signature de l’acte de vente, 02 premiers points sont touchés. Il s’agit notamment de l’estimation de la valeur du bien et de l’espérance de vie du crédirentier. Ici, il s’agit de renseignements permettant d’établir les différentes sommes à verser.

Cela comprend par exemple un bouquet, correspondant au montant à payer au départ, ainsi qu’une rente viagère. Évidemment, cette dernière renvoie au prix qui sera versé périodiquement par l’acheteur. En effet, le bouquet avoisine généralement les 30 % de la valeur du bien.

Cas du viager libre

Ici, la signature du contrat de vente fait du débirentier, le seul et unique propriétaire du patrimoine. Ainsi, ce dernier pourra récolter les revenus générés par le bien, en continuant de verser une rente jusqu’au décès du vendeur.

Cas du viager occupé

Comme dans le cas du viager libre, l’acheteur devient propriétaire du bien. Seulement, le vendeur détient un droit d’usage sur ce dernier. De ce fait, celui-ci pourra continuer d’occuper les lieux jusqu’à sa mort, tout en recevant une rente.