Comment sont taxé les loyers


Depuis la loi des finances de 2019, les taxes sur les loyers sont fixés. Tout investisseur locatif doit payer l’impôt. Cependant, beaucoup de personnes s’interrogent sur la manière dont est établie cette imposition pour en tirer profit. Elles souhaitent savoir comment l’administration fiscale effectue les calculs. Voici ce qu’il convient de savoir sur le sujet.

Appliquer le régime micro-BIC en Loueur Meublé Non Professionnel ([LMNP]

Le statut du Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP] offre un avantage fiscal notamment au contribuable bailleur. Il existe par exemple dans le régime micro-BIC un abattement à titre de charges locatives dont il peut bénéficier. Il s’agit des déductions allant de 30 à 50 % des revenus déclarés selon le statut fiscal choisi [micro-foncier ou régime BIC]. Cela constitue une différence significative. Il faut préciser qu’en matière d’ Investissement immobilier , le niveau d’imposition dépend de la rentabilité de l’opération.

Pour obtenir le statut de LMNP, il est nécessaire de faire sa déclaration au greffe du tribunal de commerce en remplissant un formulaire. Pour bénéficier de la fiscalité lmnp, il faut choisir la location d’un logement meublé. Par ailleurs, le régime BIC s’applique essentiellement si les loyers encaissés sont en dessous de 70 000 € HT. Le contribuable bailleur verra seulement la moitié de ses bénéfices locatifs soumis à l’impôt. Cela est possible s’il est soumis régime LMNP et à un abattement forfaitaire de 50 % relatif au régime BIC.

Opter pour un régime réel simplifié

Il est possible de passer au régime réel en tant que Loueur Meublé Non Professionnel [LMNP]. L’unique condition est que les loyers déclarés dépassent 70 000 €. Ce régime est plus avantageux. Toutefois, il faut faire attention aux démarches fiscales, administratives et comptables qui sont lourdes. S’agissant des charges déductibles relatives au régime réel simplifié, elles concernent les frais de gestion, les honoraires d’expert-comptable, les droits d’enregistrement. La liste peut être longue. Elles doivent respecter également un certain nombre de critères. Ainsi, la charge est considérée comme déductible lorsque le bailleur a fait des dépenses concernant l’exploitation de son logement meublé.

Il peut par exemple considérer ses intérêts d’emprunt et les frais de dossier ou encore les charges de propriété. Les déductions seront faites au moment où il remplit sa déclaration de revenus locatifs. L’investisseur immobilier a aussi la possibilité de générer un deficit foncier s’il opte pour le régime réel. Il suffit de se conformer aux règles établies portant sur le bien immobilier mis en location. Dans ce type de régime, les grosses dépenses peuvent être amorties sur un grand nombre d’années grâce aux frais réels. L’important est que certaines conditions préalables soient respectées.