La valeur verte correspond à la variation du prix de l’immobilier ou de son loyer en fonction de sa performance. Toutes les annonces, depuis l’année 2006, doivent être estampillées d’une étiquette énergie qui précise la note obtenue par le bien dont il s’agit. C’est en réalité une manière d’inciter les propriétaires à optimiser leur consommation d’énergie et ainsi, de protéger les futurs acquéreurs. Beaucoup de solutions existent pour améliorer la performance énergétique de votre logement. Pour vous accompagner dans les démarches, l’État met en place des aides et subventions pour les particuliers.
La valeur verte : valorisez votre bien immobilier
Pour vendre, votre bien immobilier a un prix fort, vous devez prendre un autre facteur différent de l’emplacement ou le mètre carré de votre logement. La qualité environnementale occupe une place de plus en plus importance sur la valeur du bien immobilier. L’augmentation, de façon constance, du coût de l’énergie ces dernières années a le mérite de mettre à l’honneur ces maisons moins consommatrices en énergie. La plupart des Français en sont déjà convaincus que les logements qui consomment moins d’énergie vaudront beaucoup plus cher dans l’avenir. Mais ce futur peut être plus riche qu’on pourrait imaginer. Ainsi, en collaboration avec un cabinet, l’ADEME avec un cabinet indépendant nous livre une première ébauche qui met en scène de manière chiffrée la plus-value que représente la performance environnementale. Pour mieux nous permettre d’anticiper les bénéfices concrets que pourrait engendrer cette nouvelle donne immobilière, voici en quelques étapes les éléments à connaître.
Comment définir la valeur verte ?
D’après l’ADEME, la valeur verte se caractérise par la valeur additionnelle d’un bien immobilier créé par ses avantages environnementaux. Elle prend principalement en compte la performance énergétique du logement, ce qui veut dire la quantité d’énergie que consomme un logement durant l’utilisation normale. La notion de performance énergétique vise à l’intégration des solutions d’économies d’énergie. Cependant, déterminer la valeur d’un bien immobilier ne se résume pas seulement à ces critères comme pour le cas du DPE (Diagnostic de Performance énergétique). Elle retient d’autres facteurs qui sont liés aux enjeux énergétiques et environnementaux à savoir les matériaux servant à la construction du bien ou sa proximité par rapport aux transports en commun.
La variation du prix de marché par le DPE
Les précédentes études sur la valeur verte avaient déjà mis en évidence le fait que les prix peuvent de façon significative varier en fonction de la note énergétique d’un bien immobilier. Les différences entre les zones climatiques ont montré que la sensibilité au diagnostic de performance énergétique n’a pas été les mêmes partout en France. La nouvelle étude qui est communiquée par l’association des notaires de France (Dinamic), réestime la valeur verte des logements notamment grâce à l’augmentation des données qui sont collectées. Ainsi, les résultats ont permis de présenter un bilan plus précis pour une seule, l’année 2014 pour l’instant ; et une cartographie qui a respecté les nouvelles régions administratives en vigueur à partir de janvier 2016.
Des variations de prix justifiés
Depuis 2006, l’obligation d’indique le diagnostic de la performance électrique du logement sur le marché immobilier, a pour objectif de protéger es acheteurs. Une cote élevée pour des logements performants peut être largement justifiée par les économies d’énergie qui pourront être réalisées par l’acquéreur a posteriori. L’inverse montre que les habitations énergivores ont subi la décote pour compenser les excès de consommation qu’elles induisent. Mais il demeure évident que le système n’est pas bénéfique pour tout monde à cause des marchés immobiliers qui sont plus chers, par exemple, les régions PACA et IDF, qui restent assez indifférent à la performance des biens.
L’importance de la valeur verte sur la vente d’un immobilier
La performance énergétique devient un véritable atout pour la valorisation et la vente d’un bien immobilier. Se loger veut dire tout ce qu’il faut savoir sur l’émergence de la <<valeur verte>>. La valeur verte d’un logement désigne la variation de sa valeur qui est liée à sa performance environnementale. En France, le diagnostic de Performance énergétique (DPE) devrait être annexé toute promesse de vente ou a l’acte authentique de vente depuis 2006. Ainsi, la valeur verte est dopée par l’augmentation des prix de l’énergie. On note également la proximité de la verdure qui constitue un véritable argument de vente.
Comment la valeur verte influence le prix des logements ?
D’après une étude notariale, il a été mis en l’impact de la valeur verte sur les prix de vente des biens immobiliers en 2014. C’est la preuve qui montre que les acquéreurs donnent de l’importance à la performance énergétique des logements.
L’impact de la valeur verte de l’immobilier sur les villes
C’est quoi au juste la valeur verte ? Cette notion commence à apparaître avec l’émergence des labels environnementaux qui sont utilisés dans les programmes de bâtiments tertiaires, HPE, HQE, BBC et bien d’autres. Voici les différents impacts sur les villes :
L’impact des labels environnementaux
Dans le tertiaire, où les labels sont exigés, depuis plus d’une décennie pour certains, l’impact sur le prix de location commence à cliver le marché en deux parties depuis que le prix des énergies a grimpé en flèche. La garantie que le bâtiment pourrait être économe en énergie vient influencer son coût complet qui inclue le coût de construction et d’utilisation. Cela devient un argument commercial auquel les sociétés sont évidemment sensibles au moment de la location de leurs bureaux. C’est ce qu’on appelle la valeur verte. Des études nous montrent tant en Suisse qu’aux États-Unis ou au Québec, sous l’influence des labels Reno climat et Novo climat, que le clivage a atteint un écart de 15 % sur la valeur de revente ou sur la valeur locative. Les grandes sociétés foncières ont désormais inclus dans leurs modèles de gestion des paramètres de <<valeur verte>> ou de <<green rating>>.
La segmentation du marché par la valeur verte
Pour le tertiaire, ce qui est vrai se propage au secteur du logement. Selon la récente enquête qui est menée par <<à vendre ou à louer>>, il est révélé que 82 % des acquéreurs potentiels ont estimé légitime de négocier à la baisse un bien mal classé, et les moteurs de recherche des biens a vendre, ne font plus apparaître les logements les moins chers bien classés. Les bailleurs sociaux qui sont incités à engager des programmes de rénovation énergétique de leur parc immobilier, réalisent rapidement qu’il n’était pas réaliste d’engager des travaux de rénovation dès lors que l’étiquette énergétique initiale est F ou G. il coûte moins de détruire et de reconstruire un immeuble qui sera BBC.
Impossible à vendre ou même à louer
On imagine pouvoir détruire un immeuble en copropriété au prétexte qu’il soit classé F ou G ? C’est le vrai problème. Le coûte de la rénovation de ces immeubles, pour leu permettre d’atteindre un niveau acceptable de consommation en énergie, est bien trop élevé pour la plupart des copropriétaires qui occupent, éventuellement âgées et qui ne souhaitent pas s’endetter pour réaliser des économies énergétiques qui équilibreront le montant de l’investissement que dans quinze ou dix ans. On se demande ou ils seront a cette date la ? Par voie de conséquence, les copropriétaires bailleurs des logements voisins, seront privés de locataires, lesquels regardent désormais de très près le second loyer que constituent les charges de l’immeuble dont les charges énergétiques. S’ils peuvent trouver a se loger dans des immeubles voisins, classés C voire dans un immeuble neuf BBC, ils ne vont pas hésiter.
Des friches immobilières dans les villes
Ainsi, on remarque l’apparition dans certaines villes de province des <<friches locatives>> qui pourront devenir des immeubles entiers ni vendables, ni louables, mais que personne n’aura le courage ou les moyens de détruire. Les friches immobilières sont constituent un des risques qui sont nés du Grenelle de l’environnement. Si un mécanisme de financement ne vient pas résoudre ce problème spécifique au parc immobilier privé, à quoi ressembleront les villes dans vingt ans ?